Résidence de Caroline Thiery

Du 14 mars au 10 avril

« Je porte un regard curieux et sincère sur les détails de mon environnement physique et mental. Cela va d’une fixette sur une photographie trouvée au cours d’une promenade dans les profondeurs de l’Internet, à une obsession pour la mascotte d’une boutique anglaise vendant des hot-dogs. Mes procédés de création vont découler de ce qui me fascine dans cette rencontre avec des objets culturels populaires, en apparence assez futils.

A travers un travail de peinture,de dessin, de sculpture et d’écriture, j’amène une réflexion sur le rapport entre un objet et ses représentations, en cherchant à traduire/prolonger la matérialité d’un objet en le faisant dialoguer d’un médium à l’autre, en me donnant à des jeux de décontextualisation et de recontextualisation. Les choix esthétiques que je fais dans mon travail sont proches de ma sensibilité à ces sujets culturels. On retrouve généralement dans mes pièces cet aspect pêle-mêle et spontané qui m’anime dans mon appréhension quotidienne des différentes sphères du réel avec lesquelles je jongle.

Je cherche à flouter le positionnement des objets culturels que je m’approprie dans mes pièces, tout en cherchant à placer mes œuvres dans des lieux et rencontres divers, les faisant balancer de sphères appartenant à des imaginaires individuels à des idéaux ou clichés appartenant à l’imaginaire collectif.  » – Caroline Thiery

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Résidence de Anissa Allam Vaquez

Du 5 au 20 février

Post-embrun _Variation bleue 2021, dessin-peinture, 65/50 cm, techniques mixtes

« Faire d’abord l’expérience du monde. Éprouver les espaces, les rencontrer. Puis laisser le temps que les paysages vus s’imprègnent, Que les formes rencontrées ressurgissent, Que les couleurs s’installent. Chaque tentative est un commencement, Une naissance d’une forme de paysage. _revisiter le genre_ » Anissa Allam Vaquez nous invite devant ses paysages incertains, sans bord ni fond. Ses dessins-peintures sont habités de formes organiques et sensuelles, des sortes de pré-narrations végétalo-minérales. Il ne s’agit pas pour l’artiste de reproduire la nature mais d’y prendre des éléments pour en créer d’autres, de capter des forces.

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